
Bonjour à tous,
On se retrouve aujourd’hui sur le blog pour un article un peu particulier, qui rentrera donc dans ma catégorie Humeurs.
Parce qu’au delà de mes articles « Beauté » je me questionne sur de nombreux sujets, qui peuvent être polémiques dans la société, comme par exemple : Le cas de la pilosité chez la femme (je vous en parlerai si, un jour, j’ai le courage d’affronter le web…) et le sujet qui va suivre : je ne suis pas sûre de vouloir d’enfants, et je ne pense pas que cela soit un problème.
C’est suite à une longue réflexion que je publie cet article (qui me tient à cœur et qui n’est absolument pas un jugement) comme je le préciserai à de nombreuses reprises.
Je vais tenter de m’exprimer le plus clairement possible, sans clichés et surtout, en espérant ne froisser personne. On est partis ?
Merci à Nina de le blog à frisotte de me laisser utiliser son image !
Pourquoi ce sujet ?
C’est un sujet qui me travaille énormément depuis pas mal de temps.
Durant mon adolescence, mes proches me connaissaient comme la fille qui disait que « le mariage, ça craint, et les enfants, je n’en veux pas ». Bon, comme beaucoup de filles au lycée me direz-vous.
Même si certaines savent très tôt qu’elles veulent des enfants, ce n’est pas le cas de tout le monde. Je pensais à mes amis, à m’amuser, je commençais à m’intéresser au sexe opposé… Bref, j’avais le temps quoi.
Et je me retrouve maintenant, à bientôt 24 ans, mariée depuis 8 mois. Donc finalement, « le mariage ça craint », c’est passé à la trappe. Peut être que « les enfants, j’en veux pas », ça va aussi changer ? L’avenir me le dira.
Seulement, voilà ; Depuis que je me suis mariée, il y a une certaine pression sur mes épaules.
Je ne compte pas les remarques des gens à mon mariage à ce sujet. Pour résumer, je me suis mariée donc on va avoir des enfants.
Sauf que, même si je me sentais mature et sûre de moi pour le mariage, ce n’est pas la même histoire pour les enfants. En effet, je n’ai, pour le moment, absolument aucune envie d’avoir des enfants.
Déjà, je souhaite finir mes études (ce qui a fortement étonné à mon mariage : « mais… ton mari… il travaille non ? Donc pourquoi tu veux finir tes études ? « ). C’est là qu’on se rend compte que des idées un peu cliché du type « l’homme travaille et la femme ne travaille pas » sont encore bien ancrées dans le subconscient collectif.
Cette image ancestrale associée à la femme ne me correspond pas. Elle ne me plaît pas, parce que cette option n’est pas présentée comme un choix, mais une obligation !
Certaines mamans sont femmes au foyer, encore en 2018, (ce qui est un vrai métier à temps plein de mon point de vue) mais parce qu’elles le veulent (en tout cas, dans la majorité, je ne parle pas bien sûr des personnes qui n’ont pas le choix car ne retrouvent pas de travail par exemple). Et non parce qu’il est inscrit dans la société que l’homme doit travailler pendant que la femme doit rester à la maison pour l’attendre patiemment.
Du coup, cette remarque à mon mariage m’a profondément perturbée parce que j’ai le sentiment, qu’encore une fois, je dois suivre une logique tracée depuis des siècles par une société qui finalement, n’évolue que très peu par rapport à la femme.
« Ce n’est pas pareil quand ce sont les siens ».
Cette phrase, mon dieu, je l’ai entendue je ne sais combien de fois.
Il paraît, qu’en effet, ce n’est jamais pareil entre les enfants des autres que l’on garde et ses propres enfants.
Oui mais… Comment le savoir finalement ? Je veux dire, si j’hésite à devenir mère car je me base uniquement sur l’expérience que j’ai eue avec les autres enfants, et que finalement, une fois mère, ce n’est pas moi, ça ne me correspond pas, et que la situation est exactement pareille qu’avec les enfants des autres ?
Je ne peux pas faire machine arrière, puisque l’enfant est là, parmi nous, avec des besoins et des attentes, et surtout, cet enfant, il n’a rien demandé finalement.
Source : Julie Guillot et son blog tout va mieux
Quand on hésite, qu’on ne sait pas si on veut des enfants, et qu’on nous sort cette phrase, je trouve que c’est quand même un pari risqué, quitte ou double : ça marche, ou ça ne marche pas.
Et il faut avouer que de mon point de vue, c’est effrayant.
Je ne veux pas faire ça à un enfant, qui ne demande qu’à être aimé, qui ne demande qu’à vivre dans le bonheur et l’amour avec ses parents. Finalement, quand on ne sait pas ce qu’on ressent, qu’on hésite… Ce n’est pas évident.
La grossesse me fait peur .
Je ne vois, pour le moment, que des inconvénients à la grossesse et j’en ai peur, il faut l’avouer.
Je fais partie de ces femmes qui prennent du poids. Dans la famille, on est comme ça.
Du coup, étant complexée par mon poids, en permanence (un peu maladif, je l’admets…), je ne suis pas sûre de vouloir voir mon corps se transformer, de jour en jour, prendre du poids (que j’aurais peut-être du mal à perdre), avoir des vergetures, ne plus dormir sur le ventre (j’adoooore dormir sur le ventre), me priver de certains aliments, qui peuvent être néfastes.
On rajoute à ça les hormones, les sautes d’humeur, l’accouchement (ça doit faire mal quand même….), la péridurale, les médecins qui te font une épisiotomie sans te demander, la césarienne si ça ne se passe pas bien, après ils y retournent pour retirer les résidus de placenta…
Bref, je me vois moi, mon mètre 49 et mon petit gabarit, je me dis que tout ça, c’est pas pour moi en fait.
Le regard des autres sur les femmes qui ne veulent pas d’enfants.
Et ça, c’est relativement violent !
Moi je suis du genre à dire « si tu en veux, c’est cool, si tu n’en veux pas, c’est cool aussi ». En gros, on est libre de faire ce que l’on veut, tant que ça ne transgresse aucune loi et qu’on ne cause pas de problèmes.
Certaines femmes sont faites pour être maman, ça se voit et ça se sent : je pense notamment à mes deux sœurs, qui sont des mamans formidables, ainsi qu’à mon amie Hilde de Berry, qui vit sa parentalité à fond et qui adore.
Je garde des enfants en contrat périscolaire cette année, et je me rends compte que même au niveau des parents des enfants que je garde, l’ouverture d’esprit est minime.
Quand je dis ne pas vouloir d’enfants pour le moment (qui n’est pas incompatible avec le fait que je sache m’occuper des enfants des autres), j’ai toujours le droit à cette phrase « mais si, tu verras, ça va changer en grandissant ». En fait, je n’ai même pas le choix : ça va forcément changer plus tard.
Sauf que tout cela manque de nuances, du genre « oui, tu n’en veux pas pour le moment, peut-être que ça changera, peut-être que non, ce n’est pas grave ». Parce que non, je ne pense pas que ce soit grave de ne pas vouloir d’enfants.
Je ne prétends pas connaître l’avenir et dire que je n’aurai jamais d’enfants de toute ma vie, je veux juste que l’on me laisse la possibilité de dire que non, je ne suis pas sûre de vouloir d’enfants et que non, ce n’est pas grave, ce n’est pas un problème et ça ne devrait pas en être un.
« Ton mari finira par te quitter »
Croyez-le ou non, j’ai eu le droit à cette phrase.
Eh oui, je ne suis pas sûre de vouloir d’enfants, donc mon mari va forcément me quitter. Bah oui, puisque lui, il a forcément envie d’avoir des enfants. Une logique imparable pour certains !
Sauf que… Il n’est pas sûr d’en vouloir non plus.
Déjà, parce qu’il est jeune mais aussi, parce que comme moi, il n’est pas sûr d’en vouloir. Il trouve que c’est un bouleversement (n’y voyez rien de péjoratif là dedans) dans la vie, ce qui est le cas, et qu’il n’est pas certain de vouloir vivre ce bouleversement.
Peut-être que cela viendra, peut-être que non.
Pour le moment, nous sommes en phase à ce niveau-là et c’est une bonne chose. Mais sachez que mon mari ne va pas me quitter juste parce que je ne suis pas sûre de vouloir être mère.
En effet, un homme n’a pas spécialement envie non plus d’être père à un moment de sa vie.
Bref, pour résumer : laissons le choix à chacun/chacune d’entre nous de mener sa vie comme il l’entend. Nous ne devons pas avoir peur d’être jugé(e) par la majorité ou les autres !
Si le sujet vous intéresse, je vous laisse quelques liens :
- Julie Guillot, dans son blog tout va mieux, fait une super BD qui résume parfaitement ma pensée. C’est bien fait en plus, donc allez y jetez un coup d’oeil si vous le souhaitez !
- Sur France Info, un article est sorti il n’y a pas si longtemps, avoir des témoignages de femmes et d’hommes qui ne souhaitent pas d’enfants, un sujet encore tabou dans notre société !
- Dans Le Figaro aussi, avec encore une fois des témoignages intéressants
- Un dernier article du Démotivateur, une fois encore avec une BD, bien faite et qui me parle beaucoup !
Et bien sûr, quelle que soit votre situation, je serai heureuse de connaître votre avis sur le sujet.
Et un grand merci à mon amie Gabrielle pour son aide dans la relecture et la mise en forme de cet article ! <3
Pas du tout d’accord avec toi (héhéhé), mais bel article et bravo d’assumer !
(et puis, touchée de voir que tu me trouves formidable 😉 )
En même temps, si avec deux enfants tu étais d’accord avec moi, il y aurait un soucis 🙂
Un bel article qui résume assez bien mes sentiments!! J’ai 40 ans et pas d’enfants et j’ai subi un vrai harcèlement de la part de gens, amis etc…à ce sujet. Pourtant, je suis bien et heureuse en mariage depuis 15 ans!
Laisse les parler…la vie te montrera au fur et à mesure si tu en veux ou pas!Et surement pas la pression des gens!😘😘😘
Comme quoi, tout est vraiment possible ! Faut juste que les autres arrêtent de juger et nous laisse vivre notre vie !
Merci pour ce bel article, Malie ! Merci aussi pour le lien vers la BD de Julie Guillot, je m’y reconnais énormément.
Comme tu le sais 😉 je suis moi aussi une femme qui ne veut pas d’enfants. Pour des tonnes de tas de moult raisons que je trouve toutes archi-bonnes.
La plus évidente est peut-être que je n’aime pas trop les bébés ni les petits enfants. Je ne me sens pas à l’aise, ni avec eux, ni dans leur monde. Je ne les trouve pas mignons, ils ne me font pas naturellement sourire, je n’ai pas d’élan de quelque forme que ce soit envers eux. Je ne sais pas m’y prendre avec eux. J’ai de la peine à interagir avec un être humain qui n’a pas du répondant, une personnalité déjà un peu construite, des opinions à amener sur la table. Du coup ça passe dès 7-8 ans environ, et j’apprécie tout particulièrement les préados et même les ados. Là y’a du répondant, du challenge ! Alors pour moi c’est assez simple : si jamais l’envie d’avoir « mes » enfants me prend, j’adopterai. Ou peut-être serai famille d’accueil pour des enfants placés. Quelque chose comme ça. Mais en « faire » de nouveaux… non. Je suis à peu près 200% certaine que non 😉 Et puis, il y a déjà bien trop d’humains sur cette Terre à mon goût, je préfère m’occuper de ceux qui y sont déjà que d’en rajouter. J’aime transmettre de toute façon, j’aime enseigner, aux enfants comme aux adultes d’ailleurs.
J’ai de la chance, la pression sur mes épaules n’est que légère pour le moment. Parce que mes deux soeurs aînées ont déjà comblé la famille en petits-enfants, parce que je suis encore un peu « la petite » dans l’inconscient familial, parce que je ne suis jamais casée bien longtemps (du moins jusqu’à maintenant), pare que je voyage beaucoup, parce que ma Vie est irrégulière, tout sauf stable, et que ça se voit à 10 km que j’ai des rêves à absolument accomplir pour 10 ans au moins, ne laissant pas la moindre place pour des enfants.
Mais de temps en temps, quelqu’un me sort l’une des phrases que tu cites, ou d’autres dans le style. On tente de me convaincre que je changerai d’avis. Ces gens qui s’escriment ne comprennent pas qu’aussitôt qu’il est clair que leur intention est de me convaincre, je ferme les écoutilles. J’oppose quelques arguments si je suis en forme, sinon je laisse dire, et je n’écoute simplement pas. Qui pourrait savoir mieux que moi ce qui est bon pour mon moral, ma santé, mes rêves, ma Vie ?
Je vais peut-être changer d’avis un jour, je garde cette possibilité, mais j’en doute. Pour tout dire, si je trouve une méthode de stérilisation qui me convient, je n’hésiterai pas. La contraception, c’est galère quand on refuse les hormones, quoi. Ce qui est marrant c’est que la grossesse elle-même ne me fait pas peur, elle m’attire même plutôt, y compris l’accouchement (je dois être marteau ^^). Mais que faire du gamin ensuite ?? Donc pas de grossesse, c’est très simple.
Je dis souvent, quand la conversation vient sur le sujet, que j’ai déjà suffisamment d’enfants à m’occuper avec ma famille d’instruments et de morceaux que j’ai composés. Ca me suffit 😉
Eh oui, comme quoi, on partage vraiment pleins de points communs ! <3
J'en parlais avec mon mari, l'adoption peut être envisageable aussi, et on y pensera si un jour... ca viendra !
Nous, c'est le chat notre enfant pour le moment, et ça nous suffit très largement pour le moment !
à 24 ans vous avez le temps de voir venir, peut-etre que vous en voudrez dans 5 ou 10 ans, ou pas… Rien ne presse, pas de stress!
Par contre pour les études, je suis choquée, je ne pensais vraiment pas que des gens à notre époque pensaient encore qu’une femme arretait ces études une fois mariée.
Bonjour ! Même si je n’ai que 24 ans et que j’ai le temps de voir venir, je pense avoir assez de maturité pour avoir déjà certains choix 🙂 L’âge ne veut pas dire grand chose finalement !
Eh oui, j’avais halluciné moi aussi pour la remarque ! 😮
Bonjour Malie!
Ton article est vraiment très intéressant ! Et surtout tres courageux!
En effet, le fait de prendre conscience que tu ne veux pas faire « comme tout le monde » c’est tellement important!
Oui tu es jeune, oui tu as le temps de voir venir les choses (arf ! Satanée horloge biologique dont tout le monde nous rabâche les oreilles !), et tu as LE DROIT (je veux mon n’veu!) de ne pas changer d’avis!
C’est quand même dingue qu’au jour d’aujourd’hui, cette pression soit encore si OMNIPRÉSENTE !!
Pour ma part, j’ai 27 ans (bon, ok, j’ai 27 ans depuis 7 ans^^!), et je viens d’être maman il y a 5 mois.
Lorsque nous nous sommes mariés, il y a 4 ans, on m’a demandé DE SUITE pour quand était l’heureux événement ! (Comprenez: oui, à ton âge, faudrait pas trop tarder, hein^^)…
Mais en fait, on était pas sûrs d’en vouloir avec cheri – cheri !
On a prit notre temps avant de se décider, mais surtout: on a PROFITÉ DE LA VIE!!!
Parce que oui, un enfant, c’est un bouleversement dans une vie de couple & non, ça ne t’approche pas! Si le couple n’est pas solide, c’est case divorce (cf le nombre de divorce en France, leur augmentation & le nombre d’enfants qui se retrouve en garde alternée à meme pas 6 ans!).
Bref, tout ça pour dire que faire un enfant aujourd’hui, -pour moi, hein!-, c’est jouer un coup de poker sur son couple…. Et, je comprends carrément les gens qui n’ont pas envie de voir leurs vies changer! D’ailleurs je trouve ça beaucoup moins égoïste de ne pas faire d’enfants, plutôt que d’en faire un (ou plus!) et DE se rendre compte que le second parent n’est pas impliqué dans la parentalité… Pour moi (encore une fois) c’est peut être le signe qu’il n’etait pas prêt, n’en voulait pas, ou même pire : l’a fait pour faire plaisir au conjoint…
Bref…. Pour conclure, je pense que se poser des questions sur son désir OU NON d’enfant et sa volonté à l’éduquer héhé, c’est ce qui est le plus responsable aujourd’hui !
Bonjour à toi !
Merci pour pour ton commentaire, super encourageant, super bienveillant et qui me fait beaucoup de bien !
Finalement, ouais, chacun fait ce qu’il veut, je demande juste à ce qu’on respecte mes décisions et puis les remarques lourdingues quoi…. Les gens savent pas se retenir de commenter la vie des autres ! Truc de fou !
Merci en tout cas pour ce que tu as dis, ça me fait très chaud au coeur <3
Bonjour, jolie Malie,
Je me suis mariée à presque 40 ans et avec mon mari nous avons 25 ans d’écart et nous avons décidé d’un commun accord de ne pas avoir d’enfant, surtout pour lui ou elle car ils ne sont pas très gentils entre eux parfois et mon mari ne se voyait pas avoir un enfant de 20 à plus de 80 ans.
J’ai pesé le pour, le contre, et je me suis rendue compte que je n’avais plus la patience pour un enfant à 40 ans.
Au début, les gens ne comprenaient pas notre non désir d’enfants et avec le temps ils s’y sont fait.
Nous sommes heureux comme ça, et nous avons un chat qui est en quelque sorte notre enfant à 4 pattes. Nous sommes des papa et maman chat, et nos adorons.
Les couples qui n’ont pas d’enfants contribuent à cet équilibre.
Coucou Agnès ! merci de ton témoignage, ça me fait vraiment très plaisir 🙂
Je comprends totalement ton choix !
Je suis aussi une maman chat, et ça me va très bien pour le moment ! 🙂
au delà du fait que ça fait du bruit, il faut bien admettre qu on ne peut plus garantir son avenir, que la terre va à volo ! Ce choix est réaliste !
C’est bien vrai !
Hello ! Perso, je suis mariée, j’ai trois grands enfants !… et… je suis d’accord avec toi ! Tu es libre ! Et franchement je suis baba de lire les réflexions que tu reçois… 😨 effrayant… la remarque sur tes études… j’en reviens pas… il y a 20 ans le trouvais déjà ça ringard, mais aujourd’hui !! C’est ridicule !… alors si moi je peux t’apporter un conseil : oui ! Surtout fini tes études !réalise toi ! Et suivez tous les deux le chemin de vie que VOUS souhaitez ! Les autres veulent juste voir tout le monde dans le même bateau en fait ! 😂 et profitez ! Un chemin ne vie est personnel, personne ne voit vous l’imposer. ✌ Bonne vie !
Merci beaucoup de ton commentaire ! Oh que oui je vais les finir mes études, je veux être indépendante et travailler et pas juste dépendre de mon mari !
Comme quoi, les mentalités n’évoluent pas aussi vite qu’on le penserait….
Merci 😀 !
Quels que soient nos choix dans la vie, il y aura toujours quelqu’un pour trouver à y redire ! Chacun ses choix, si tout le monde respectait ceux des autres tout en assumant les siens, tout irait pour le mieux. Mais bon…il y a encore du chemin à faire apparemment =)
Oui, du chemin à faire mais je ne perds pas espoir <3
waou excuse-moi mais où vis-tu pour croiser des gens qui disent en 2018 « mais ton mari travailles donc pourquoi finir tes études ? »
Bravo pour ton article, oui c’est l’éternelle pression sociale pour perpétuer l’espèce, comme si la Terre et les autres formes de vie ne s’en sortiraient pas mieux sans non, humains 😉
Pendant longtemps je me suis définie comme « no kid » je ne voulais pas d’enfants pour 1000 raisons, écologiques, persuadée que l’on peut être heureuse en tant que femme sans procréer, se réaliser par d’autres biais. Et je voyais toutes les contraintes (ah lala la vie de m… que mes voisins du dessus doivent avoir avec leur gosse horrible qui pique des crises tout les jours, on riait vec mon chéri en se disant qu’on ne les entend jamais rire ni faire l’amour !).
Et maintenant j’ai basculé du côté obscur de la force eheh ! Je veux UN enfant et un seul, pour garder un peu de temps pour rester femme, amie, amoureuse, sportive et pas que mère.
Donc ne te prend pas la tête, laisse les gens parler, fais-toi confiance, et vis ton bonheur au jour le jour.
Bisous !
Et bien pourtant, je pensais être entourée de personnes avec de la mentalité évoluée ! Comme quoi, on a des surprises des fois :p
Merci pour ton commentaire en tout cas, bisous !
Coucou Malie, très bel article . Et oui il y a beaucoup de pression dans certains milieux. Et même au delà c’est dans notre inconscient collectif… Fais ce qui résonne dans ton cœur et plus tard tu verras bien. On ne peut jamais savoir à l’avance ce qui va se passer….tout existe et tout est possible . Le plus gros du travail est de ne pas re-agir à l’extérieur, quand ça glissera ça ne sera plus une pression , ça sera tel que ça sera … Merci pour la maman formidable ❤ et pour finir , ça n’est pas grave docteur ah ah ah ah
Encore heureux que ce ne soit pas grave 🙂
Eh oui, même si tu es une vieille maman, tu es une maman cool quand même :p
Merci pour cet article plein de bon sens ! ^_^
J’en avais fait un dans le même style également, car moi non plus je ne veux pas d’enfant. Et je vais avoir 34 ans… alors je ne te raconte pas la pression de la part de l’entourage augmente encore… maintenant j’ai le droit à « après ça va être trop tard ! Tu sais plus tu vieilli plus c’est dur d’en avoir.. et patati et patata… »
Ce que je déteste le plus c’est que ça me donne le sentiment que je n’ai pas le choix. Après tout je changerai peut-être d’avis d’ici un an ou deux, on en sait rien ! Et puis si je ne change pas d’avis et bien ce n’est pas grave !
C’est notre choix de couple, notre vie et clairement autant mon chéri que moi on est pas prêt a vivre un tel bouleversement dans nos vie…
J’aimerai juste que les gens arrêtent de vouloir imposer la parentalité après tout chacun sa vie !
Et mieux vaut ne pas faire d’enfant que faire un enfant malheureux !
Coucou, je viens d’avoir un enfant et je suis à fond, j’adore être mère. Cela ne m’empêche pas de comprendre et de respecter ton choix. J’ai eu envie d’un enfant, une envie viscéral mais tout le monde ne ressent pas nécessairement cela. C’est bien d’être libre et de se libérer des modèles sociaux imposés depuis la nuit des temps. Faire un enfant c’est une transformation radicale de sa vie et faut le faire à fond pour lui, on n’est pas maman ou papa à mi temps. Ton choix est courageux et absolument pas égoïste, au contraire. Il faut être en accord avec ce que tu ressens. Peut-être que ton mari et toi vous changerez d’avis ou peut-être pas. L’essentiel est que vous soyez bien avec votre décision.
Bonne continuation à toi.
Salut Malie,
J’aime beaucoup ton billet et je suis 100% d’accord avec toi car je pensais comme toi il y a une dizaine d’année : je ne me sentais pas prête. Comme toi, j’ai travaillé avec des enfants (et déjà, c’est éprouvant, les enfants des autres, sans que l’on soit leur figure de référence :D) mais je ne voyais pas assez mûre pour cette aventure. J’ai même eu le malheur de faire un billet sur mon blog comme toit à l’époque et j’ai été effarée de la facilité des internautes d’injurier de parfais inconnus (mais qu’est-ce que vous faisiez sur ma page !?).
Dix ans après, un petit bout de deux ans et le deuxième (et dernier ^^) en projet, je n’ai pas oublié mes peurs d’autres fois (elles étaient d’autant plus là pendant ma grossesse OoO ») et je serais bien mal placée d’aller faire la morale aux personnes sans enfant.
Ce qui est fort avec l’entourage, c’est qu’ils continuent à te mettre la pression et de t’envoyer des remarques après (cododo, allaitement, portage, DME, bienveillance, Montessori,… Bref, tout ce qui n’est pas conventionnel : lit à barreau, biberon, poussette, petits pots, punitions, Playmobil,…).
Ahh, et la parité !! J’ai eu droit aussi : « Tant qu’IL trouve un travail… » Ben pourquoi, j’ai un boulot moi ! Ou alors, du regard désapprobateur qui disait clairement « c’est pas de le rôle de l’homme » quand il s’est retrouvé 6 mois homme au foyer à s’occuper de tout ! Et ben nous ça nous allait très bien ! J’adore mon boulot et mon bouchon et son papa ont créé un lien pendant cette période qu’ils n’avaient pas pu créer pendant la première année.
Comme dit la chanson : « On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille… » mais on les aime quand même 😀
Très inspirant ton article ! Ça fait toujours du bien de lire l’autre côté de l’histoire. Je trouve que ça remet en perspective nos habitudes de penser et notre mode de vie « par défaut » qui est de faire des enfants.
Je n’en reviens pas qu’à cette époque, quelqu’un t’ait demandé pourquoi tu finissais tes études puisque ton mari travail. Je. Suis. Sur. Le. Cul.